La France est la risée de l'Europe.
J'ai mis en photo la une de l'hebdomadaire The Economist, qui revient sur la récente crise du CPE et plus largement sur l'incapacité de la France à mener des réformes à leurs termes.
C’est vraiment le problème numéro un en France : la réforme y est presque impossible, ou alors elle se fait vraiment dans la douleur.
Parfois la réforme est engagée sur la voie de la négociation et les syndicats font blocus immédiatement, sans même chercher des compromis, et en mettant les fonctionnaires dans la rue.
Parfois la réforme est décidée unilatéralement par le gouvernement en place et elle est imposée, sans négociations, ni accord entre les parties prenantes. C’est ce qui se passe actuellement avec le CPE, et c’est ce qui s’est également passé autrefois avec les 35 heures.
On voit où toutes ces réformes douloureuses ont abouties : blocage générale, perte de confiance envers la politique, méfiance vis-à-vis du patronat et des entreprises, manque de représentativité des syndicats, morale des ménages en berne, Le Pen au deuxième tour, la gauche menacée par l’extrême gauche, …
En fait les français savent bien que la situation de la France exige de profondes réformes. Mais ils veulent que ces réformes soit négociées et appliquées avec l’accord de toutes les parties prenantes (syndicats, gouvernement, entreprises,…). Ce manque de négociation et la non-recherche de compromis est ce qui différencie la France de la plupart de ses voisins européens. Et c’est pour cela aussi que la France, ne sachant pas se réformer, devient la risée de l’Europe !
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