PSA Peugeot Citroen supprime 7000 à 8000 emplois en France
Après la fermeture de l’usine de Ryton, le groupe a de réelles difficultés pour préserver ses marges. Je crois d’ailleurs personnellement que ce qui ne va pas chez PSA n’est pas le nombre de travailleurs, mais plutôt l’attractivité des modèles (cf. mes messages sur la 207 et les concept cars français du Mondial de l’auto).
Comme d’habitudes les premiers à trinquer de ces suppressions d’emploi seront les intérimaires travaillant dans les usines dont les contrats ne seront pas renouvelés, mais aussi les prestataires travaillant en R&D qui verront leurs contrats également s’arrêter. Bien sur la règle est connue de toutes ces personnes en situations plus ou moins précaire, il n’empêche que leur situation n’est pas confortable !
J’espère simplement que parmi les prestataires qui seront « purgés », il n’y en aura pas de trop en CDIC (CDI de Chantier), car alors si leur société ne leur trouve pas d’autres missions immédiatement, ils peuvent être mis à la porte sans la moindre indemnité… Le fait que tout le secteur automobile en France soit morose et que l’aéronautique semble aussi connaître une période de turbulence (lien) ne présage rien de bon pour tous les prestataires actuellement en intercontrats.
Eh oui, c’est bien beau d’avoir un droit du travail rigide qui protège les salariés des grandes entreprises, mais ce dernier est contourné par ces entreprises en faisant appel à l’intérim ou aux sociétés de prestations. Ces dernières proposent alors parfois un contrat en CDI, mais en contrepartie s’octroient un bon pourcentage sur le prix de la mission vendue au client !
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